L'Addax Cette antilope du désert déçoit à première vue par son
allure dégingandée, son corps
lourdaud
et ses jambes relativement courtes. Les addax vivent en petits
groupes comptant normalement une demi-douzaine à une vingtaine
d'animaux, que conduit un mâle adulte. Sa qualité la plus
extraordinaire est de pouvoir se passer d'eau pendant de très
longues périodes. L'espèce a maintenant disparue d'Égypte, de
Tunisie et du Rio de Oro. En Algérie et en Libye, cette
antilope a pratiquement disparu. Les animaux récemment
signalés dans ces pays sont des
migrateurs ayant franchi les frontières méridionales à partir
des régions voisines. Ces animaux sont chassé le plus souvent
par le personnel des compagnies pétrolières qui n'ont d'autre
distraction que la chasse. De plus l'addax quitte une région
dès que l'homme y apparaît, car il ne supporte pas le
dérangement. Les efforts visant à conserver l'espèce devraient
être concentrés sur trois régions: le nord du Tchad, le Ténéré
au Niger, et celle qui chevauche la frontière entre le Mali et
la Mauritanie. Il a été proposé d'établir dans le nord du
Tchad une gigantesque réserve de gibier sur plusieurs millions
d'hectares, spécialement pour la protection de l'Addax, de
l'Oryx et la gazelle.
Éléphant d'Afrique
Jadis, des millions d'éléphants
erraient sur le continent Africain. Aujourd'hui, l'espèce a
disparu en Afrique du Nord ; des groupes
dispersés subsistent en Afrique subsaharienne. La
population sauvage est estimée à Environ 625 000 (moins de la moitié par rapport au début des
années 1980).La population en captivité est relativement
courante dans les zoos et dans les cirques. La menaces
principale est le braconnage pour l'ivoire. De grands efforts
de conservation ont été fait ils figurent aujourd'hui sur la
liste des espèces menacées ; la loi américaine sur les espèces
en danger n'a interdit le commerce de l'ivoire aux États-Unis
que de façon temporaire. Efforts de conservation en cours pour
que l'animal soit porté sur la liste des espèces en danger et
pour encourager le boycott des produits dérivés de
l'ivoire.
Le Bouquetin
d'Éthiopie
Deux
bouquetins différents vivent en Éthiopie: d'une part le
"Walia" que l'on trouve uniquement dans les monts Simiens,
d'autre part
celui de Nubie. Son pelage est d'un brun brun marron foncé,
avec le dessous blanchâtre et des dessins noirs et blancs sur
la face antérieure des jambes. Les mœurs de reproduction ne
sont guère connues, les femelles ne semblent pas mettre bas
avant l'âge de 4 ans et un seul petit paraît être la règle. La
prédation naturelle parait faible, le grand problème est la
déforestation et le défrichement de son espace habitable. Sa
sauvegarde pourra venir de la création d'un parc naturel dans
les monts Simiens.
Le colobe roux de
zanzibar
Le genre colobus
compte trois espèces, le colobe guéréza, le colobe roux et le
colobe vert. Leur écologie et leur
comportement à l'état sauvage sont peu connus. Cela est du en
partie à leur naturel craintif et fuyard qui n'encourage pas
leur étude. De plus, leur maintien en captivité se heurte à
des difficultés exceptionnelles, si bien que l'on a pas encore
obtenu leur reproduction en cage. De tous les singes
africains, les colobes sont les plus arboricoles. Ils
descendent rarement à terre. Il vivent par groupes de 6 ou 7
animaux, souvent très près de la route et sautent d'arbre en
arbre en caquetant. On sait que sa menace la plus sérieuse
vient de sa fourrure soyeuse, une des plus décoratives qui
soient. Son commerce dure depuis des siècles, orienté vers
l'Asie centrale.Le colobe roux à peu d'ennemis en dehors de
l'homme.
Sifaka de verreaux
Les 2 espèces du genre Propithecus, prises
ensemble, couvrent de leur distribution presque toutes les régions forestières de
Madagascar. Le Sifaka diadème habite l'est du pays, l'ouest et
le sud. Ce dernier a été divisé en 5 sous-espèces d'après les
couleurs très différentes de son pelage: le Sifaka de
Verreaux, le Sifaka de Coquerel, le Sifaka de Decken, le
Sifaka couronné et le
Sifaka
de Forsyth. Ces animaux vivent en petits groupes familiaux
d'une demi-douzaine d'individus, en général sous la conduite
de la femelle. Ils sont doux de caractère. Leur régime est
strictement végétarien, composé de feuilles, d'écorces, de
fleurs, de bourgeons et de fruits. Ce sont d'incomparables
acrobates: il y a peu de vues aussi spectaculaires que celle
d'une troupe de Sifakas se lançant dans les airs en succession
rapide pour passer d'un arbre à l'autre. Chassé pour
l'exportation vers des zoos étrangers, il est protégé depuis
près d'un siècle dans une douzaine de réserves en principe
inviolables. Mais la protection qu'elles offrent est
insuffisante.
L'Indri C'est le plus grand des lémuriens vivants. Les jambes
étant longues par rapport aux bras, il atteint plus de 90 cm
de hauteur quand il est dressé. Il vit dans la forêt épaisse,
en général
dans les
grandes branches. Toutefois il n'est pas exclusivement
arboricole. A terre, il marche dressé sur ses jambes ou se
déplace par petits sauts répétés, en tenant les mains en avant
du corps. Il y a
longtemps, les indris étaient vénérés par les malgaches et
étaient associés à beaucoup de mythes et de légendes. Mais ce
respect sacré est du passé: l'on n'hésite guère aujourd'hui à
les tuer et les manger. Cette espèce occupe un aire très
limitée dans les forêts hygrophiles du nord-est de Madagascar.
Les indris vivent en groupes familiaux, composés en général
d'un mâle, d'une femelle et d'un ou deux jeunes. Le déclin de
l'espèce est entraîné par le déboisement, elle partage le sort
de presque toute la faune indigène de Madagascar. Cependant,
l'indri est particulièrement vulnérable, car son aire est si
restreinte qu'il pourrait disparaître
rapidement.
Le Gorille de
montagne
Originaire d’Afrique
centrale et occidentale, on le retrouve dans les reliefs du
Virunga
au Rwanda
et au Zaïre, et petites forêts en Ouganda. La population
sauvage est estimée à moins de 400 individus. Les zoos du
monde entier en possèdent de nombreux spécimens et participent
à sa reproduction. L’espèce est menacée par le braconnage
(trophées et mains
de gorille utilisés comme cendrier) sont toujours une
actualité; toutefois, il a fortement chuté dans les années
1970 et 1980. On déplore une grande perte de leur habitat en
raison des coupes blanches effectuées dans les forêts. Les
maladies ont aussi contribué à leurs disparitions. Des
campagnes anti-braconnage se poursuivent grâce à des
gardes-chasse bien armés et bien équipés. Programmes éducatifs
sur la conservation des gorilles et de la gestion des
ressources. Information des touristes et contrôle du nombre
des touristes. Vaccinations et soins médicaux des
gorilles.
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