Le Renard Véloce
D'un tiers plus
petit que le renard commun, à peine plus grand qu'un gros
chat; le renard
véloce
adulte n'atteint que 30 cm de hauteur à l'épaule et dépasse
rarement 90 cm de long. Le régime alimentaire de ce goupil en
réduction consiste avant tout en petit rongeurs mais aussi en
lapins, oiseaux, lézards et gros insectes et prélève de temps
à autres un poulet, il est donc nuisible aux yeux des
fermiers. En fait, il est très surprenant que peu de
renseignements aient été publiés sur sur la biologie d'un
animal si commun jadis. C'est seulement en 1902 que fut
décrite la race septentrionale de cette espèce; elle était
alors déjà raréfiée. Le manque de méfiance à l'égard de
l'homme est pour beaucoup dans sa
raréfaction. Il a de plus de très nombreux prédateurs comme
les coyotes, les loups et les aigles. Enfin la colonisation
des États-Unis exerça sur l'espèce des pressions auxquelles il
ne pu résister. Il a disparu des prairies du nord. La race
méridionale Vulpes véloce a été soumise à des pressions
semblables mais elle a beaucoup mieux résisté. On en attribue
la cause à des méthodes beaucoup plus étudiées de chasse aux
coyotes, qui ne détruisent plus les petits prédateurs. Mais
cette évolution est venue trop tard pour profiter au renard
véloce des prairies du nord.
Le
Loup rouge
Origine du Sud-est
des États-Unis, de la Caroline du nord et du sud, au sud du
Missouri,
de
l'Oklahoma et du Texas. Ils ont biologiquement disparu à
l'état sauvage. Une population réintroduite existe dans
l'alligator River Refuge, dans la Caroline du nord. La
population en captivité est estimée à Moins de cent. Dû à la
perte de leurs habitat, la persécution et un environnement
difficile. Leur population a
tellement baissé que les loups rouges ont commencé à
s'accoupler avec des coyotes et des chiens sauvages; il est
désormais pratiquement impossible d'identifier des loups
rouges de pure race. Des loups rouges ont été capturés pour
déterminer la pureté de l'espèce et mettre un terme à
l'hybridation. Des loups élevés en captivité ont été relâchés
dans l'Alligator River National Widlife Refuge, en Caroline du
nord et sur bull's Island dans le Cape Romain National
Wildlife Refuge, en Caroline du sud. Depuis, plusieurs de ces
animaux relâchés sont morts, mais quelques louveteaux sont nés
et on doit atteindre au moins deux cents individus. Trois cent
autres animaux doivent être protégés dans des centres
d'élevage pour maintenir la diversité génétique.
L'Ours Grizzly
Mexicain
Si la race la plus
méridionale de l'Ours Grizzly est un peu plus petite que les
formes nordiques, elle n'en est pas moins un
animal énorme, qui atteint souvent une longueur de 6 pieds ou
davantage et qui pèse jusqu'à 300 kilos. A l'âge adulte, le
grizzly a une tête massive avec un front large et de petites
oreilles. La coloration du pelage varie entre différentes
nuances de brun. A la fin du siècle dernier, cet ours était
déjà devenu rare aux limites de l'Arizona et du Sonora. En
moins d'un demi siècle, l'ours grizzly à été réduit de
l'abondance à l'extinction. A la fin de la seconde guerre
mondiale, le Grizzly du Mexique avait été exterminé partout,
sauf dans une région relativement petite (25 km de diamètre)
et montagneuse située à 80 km de la ville de
Chihuahua. La biologie du Grizzly mexicain est peu connue, on
croit cependant que la maturité n'est pas atteinte avant la
quatrième ou cinquième année et que l'animal n'est pleinement
développé qu'à un âge de 8 ou 10 ans. De tous les mammifères
indigènes du Mexique, il n'en est aucun qui arrive à la mesure
de l'Ours Grizzly. En grandeur, en puissance, et en
indépendance, il n'a point de rivaux. Il ne craint aucune bête
sauvage: les pumas, les loups, et les ours noirs s'écartent
discrètement, même de leurs proies, quand le grizzly vient
manger. Cependant au mépris de toute sa majesté, il a été
pratiquement exterminé par l'homme.
CONDOR DE
CALIFORNIE
Origine de la Colombie britannique à la Californie
et à la Floride, jusqu'en 1987 dans les montagnes de
Californie. Population sauvage est estimée comme nulle. Une
population estimée d’environ 31 animaux en captivité. Ils ont
été victime d’empoisonnement dû au plomb et aux substances
utilisées pour lutter contre les prédateurs. Tous les condors
restants font l'objet d'un programme de reproduction en
captivité. Relâcher ces animaux impose de prendre des mesures
onéreuses visant à la protection et à la gestion de réserves
propices. Problèmes liés à la l'insuffisance des connaissances
en matière de biologie et d'écologie des condors et à la
conservation de ces animaux en captivité.
La grue Blanche
d'Amérique
Quatres
espèces de grue vivent encore sur les 5 continents, mais au
moins 5 d'entre elles sont menacées: la Grue de Mandchourie,
la Grue blanche de Sibérie, La Grue Moine, la Grue à cou noir
en Asie et enfin la Grue Blanche d'Amérique. Cette espèce est
menacée de disparition d'une part, car son taux de
reproduction est très faible (les grues ne pondent que 2 oeufs
par an). D'autre part, les grands espaces découverts et
marécageux qu'ils
habitent se voient de plus en plus réduit par l'expansion
agricole. D'un blanc éclatant, qui relève le noir
profond des rémiges primaires au bout des ailes, cette grue
atteint la hauteur d'un homme lorsqu'elle est dressée, grâce à
la longueur de ses jambes et de son coup. Très visible à
grande distance dans les espaces plats et dépourvus d'arbres
qu'elle
affectionne, elle se signale aussi par des cris
claironnants. La grue commença à être disséminée par les
innombrables fusils dont les colons ne se séparaient jamais.
Aucune loi n'existait alors que celle de tirer sur tout se qui
se présentait. Les bisons furent les premiers massacrés, mais
les grues étaient de belles cibles, surtout au cours de leurs
migrations. Décimée, la grue blanche ne vit plus que dans un
marais autour du grand lac des esclaves dans le nord canadien,
dans les marécages du "Wood Buffalo Park".
Le Tétras des
prairies
Ce gallinacé, une des
neuf espèces de tétraonidé du continent, a l'aspect d'une
poule au
plumage
jaunâtre entièrement barré et strié de brun foncé. Aussi
appelés "tétras cupidon", les tétras des prairies sont surtout
connus pour leur danses printanières. Autrefois abondant,
il fut très chassé par l'homme pour lui
servir de repas au fur et à mesure qu'il colonise l'ouest
américain. Le soucis de conserver le tétras s'est manifesté
par une réglementation restrictive, mais surtout par la
création de sociétés et de fondations dont le but est de
sauvegarder les dernières prairies naturelles.La côte du golfe
du Mexique héberge à peu près le tiers de la population
actuelle de la race.
La Sylvette de
Kirtland
Les espèces de passereaux
menacées de disparition résident presque toutes sur des îles.
Quelques autres sur le continent semblent
avoir été de tout temps très localisées et peu nombreuses. Le
cas le plus énigmatique est celui de la Sylvette. Elle habite
les bords marécageux des rivières, milieu naturel certes de
plus en plus
réduit, mais encore répandu, et pourtant aucune population
durable n'a été repérée à ce jour. Nul ne sait pourquoi ce
petit oiseau d'une rareté exceptionnelle fait des apparitions
aussi décousues, ni comment subsiste sa population résiduelle,
certainement infime. L'espèce s'éteint, enveloppée de mystère
et nous n'y pouvons rien. En hiver les Sylvettes migrent vers
les Bahamas, cette espèce ne compterait que 1000 sujets
adultes environ
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