Qualité de l’eau,
transparence de son prix, droit à l’eau pour tous.
L’eau est une ressource essentielle pour
l’être humain, son activité et son environnement.
Longtemps
considérée comme abondante, elle est aujourd’hui perçue comme un
bien limité à la qualité menacée. La loi sur l’eau de 1992
consacre l’eau en tant que "patrimoine commun de la Nation". La
politique de l’eau se décline sous la forme de multiples
interventions menées par des acteurs très différents. La loi de
1964 a posé les bases d’une gestion de l’eau très décentralisée.
Compétence de la commune, le service public de l’eau consiste
d’une part à alimenter en eau potable des usagers et d’autre
part à assurer l’assainissement des eaux usées. D’importants
efforts sont menés pour accroître la transparence de la gestion
des services publics de l’eau et réduire les fortes disparités
de prix d’une commune à l’autre. Les ressources en eau sont
globalement satisfaisantes pour répondre aux différents usages
mais il reste encore
beaucoup à faire en ce qui concerne la lutte contre les
pollutions. Mais la politique de l’eau se décide aussi au niveau
européen et la récente directive européenne de 2000 définit un
cadre général qui ne se limite plus seulement à la lutte contre
les pollutions mais organise la gestion de ce secteur en
s’inspirant largement de ce qui a été fait depuis plusieurs
décennies en France ; elle élabore un plan d’action d’ici à
2015. Enfin la politique de l’eau se construit aussi au niveau
international, par des normes et des conventions
internationales, mais en ce domaine le droit international de
l’eau, est encore en devenir.

Les principales sources de
pollutions urbaines
Ces rejets urbains proviennent des différents usages domestiques
de l’eau : les eaux
ménagères
provenant des salles de bains, des cuisines, des eaux de lavages
sont chargées de détergents, de graisses, de solvant et de
débris organiques ; les eaux "vannes" provenant des WC sont
chargées de matières organiques azotées et de germes fécaux. A
ceux-ci s’ajoutent: les rejets industriels, commerciaux et
artisanaux; les eaux pluviales qui lessivent les toits et le
bitume et sont chargées en produits minéraux et organiques.
Réduire prioritairement les pollutions domestiques par le
traitement des eaux usées avant leur rejet dans le milieu
naturel grâce à l’assainissement. L’assainissement collectif:
une directive du Conseil des Communautés européennes du 21 mai
1991 relative à la collecte et au traitement des eaux
résiduaires urbaines, transcrite en droit français le 3 janvier
1992 pour la loi et le 3 juin 1994 pour le décret, demande aux
Etats membres de veiller à ce que toutes les communes de plus de
2000 habitants soient reliées à des réseaux de collecte et des
stations d’épuration. Selon la taille des agglomérations, les
dates limites sont fixées au 31 décembre 2000 ou au 31 décembre
2005. Le traitement de l’eau en station
d’épuration produit des boues résiduaires contenant de l’eau
mais aussi, des matières organiques et parfois des
micro-polluants organiques ou minéraux. Les boues sont recyclées
et utilisées en agriculture comme engrais pour 60%, mises en
décharges pour 25% et incinérées pour 15 %. L’assainissement non
collectif (autonome) : la loi 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau
et les deux arrêtés du 6 mai 1996 imposent aux communes de
délimiter "les zones relevant de l’assainissement non collectif"
et de contrôler le bon fonctionnement et la conformité des
installations autonomes. Cet assainissement doit se faire dans
des conditions d’hygiène satisfaisantes, sans pollution des eaux
superficielles et des nappes souterraines, à un coût raisonnable
et de façon sûre.

La protection des captages
d’eau potable
La protection des captages constitue une
nécessité pour assurer la sauvegarde de la qualité des eaux
distribuées aux usagers: qualité en conformité avec les
dispositions du Code de la
santé
publique. Prévue par le décret-loi du 30 octobre 1935, mais non
appliquée, l’instauration de périmètres de protection concerne
tous les points de prélèvement (captages des eaux souterraines
ou des eaux superficielles) et les ouvrages qui ne bénéficient
pas de protections naturelles. La protection des captages n’est
devenue obligatoire que par les lois du 16 décembre 1964 et du 3
janvier 1992 donnant 5 ans aux collectivités concernées pour se
mettre en conformité avec la loi. La circulaire du 15 février
1993 du Ministère de l’environnement précise les cas où la mise
en place de périmètres de protection s’impose et demande aux
préfets de département de dresser la liste des points de
prélèvements qui paraissent relever du domaine d’application de
la loi. Ces périmètres sont définis réglementairement autour des
points de prélèvement après une étude hydrogéologique et
prescrits par une déclaration d’utilité publique (D.U.P.) Les
périmètres visant à protéger les captages des dégradations sont
au nombre de trois: Le périmètre de protection immédiat: il vise
à éliminer tout risque de contamination directe de l’eau captée
et correspond à la parcelle où est implanté
l’ouvrage. Il est acquis par le propriétaire du captage et doit
être clôturé. Toute activité y est interdite. Le périmètre de
protection rapprochée: il a pour but de protéger le captage
vis-à-vis des migrations souterraines de substances polluantes.
Sa surface est déterminée par les caractéristiques de
l’aquifère. Les activités pouvant nuire à la qualité des eaux
sont interdites. Le périmètre de protection éloignée: ce dernier
périmètre n’a pas de caractère obligatoire. Sa superficie est
très variable et correspond à la zone d’alimentation du point
d’eau. Les activités peuvent être réglementées compte tenu de la
nature des terrains et de l’éloignement du point de prélèvement

Le Secrétaire général des
Nations Unies en appelle à l’unité pour lutter contre le
changement climatique et améliorer l’accès aux ressources en eau
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Près de 200 millions de personnes risquent d’être déplacées
d’ici au milieu du siècle en
raison
des changements climatiques qui provoqueront la montée du niveau
des mers et des océans, une pénurie en eau douce et la réduction
des capacités agricoles de certaines régions de la planète. Les
effets cumulés des changements climatiques auront-ils une
influence décisive sur la paix et la sécurité internationales?
C’est à cette question qu’ont tenté de répondre plus de 50
délégations le 17 avril 2007, quand le Conseil de sécurité des
Nations Unies a examiné, pour
la première fois de son histoire, les liens entre l’énergie, la
sécurité et le climat. Lors de son intervention, M. Ban Ki-moon,
Secrétaire général des Nations Unies, à insisté sur le faite que
le changement climatique «requièrent une action sur le long
terme à l’échelle mondiale» et à appelé le Conseil de sécurité,
les États membres et d’autres organes internationaux à mener une
action concertée pour résoudre le problème de la pénurie des
ressources. Il a prévenu que l’absence d’accès à l’eau, à
l’énergie et à d’autres ressources essentielles dans les pays
pouvait conduire à des conflits.
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Pourquoi doit ont protéger
l'eau
L'eau
est source de toute vie. Nous en sommes dépendants. L'eau
circule dans notre corps et sur la terre dans un cycle
ininterrompu. 65% du corps humain est constitué
d'eau. Elle permet la digestion, l'irrigation et la
multiplication des cellules ainsi que l'évacuation des déchets
de l'organisme. Irremplaçable, l'eau est aussi la garante de
toute hygiène. Elle est au cœur de notre vie quotidienne.
Facteur également de la vie économique, l'eau a été apprivoisée
par l'homme et sa maîtrise a permis l'irrigation des surfaces
agricoles, la fabrication de produits industriels , la
production de l'électricité...
Enfin, l'eau est un espace privilégié pour les loisirs.
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Au cœur de l'économie
Les
collectivités et les industriels ont un grand besoin d'eau.
Certains s'en servent comme matière première, par exemple pour
fabriquer du cuir ou du papier. L'eau est transformée en
électricité dans les centrales hydroélectriques.

Elle sert aussi à refroidir les machines des centrales
thermiques ou nucléaires.
En France, les agriculteurs sont de grands consommateurs d'eau ;
ils s'en servent pour abreuver le bétail , pour irriguer les
cultures par exemple.
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Eau en péril
Jadis,
l'eau éliminait elle-même sa pollution par auto-épuration
naturelle. Aujourd'hui, soumise au développement industriel et
urbain et à l'emploi
massif de produits chimiques (pesticides, engrais, détergents),
l'eau est trop souvent menacée d'asphyxie. L'abondance des
déchets et des produits toxiques quotidiennement déversés dans
les cours d'eau représente un péril d'autant plus grave que,
loin de stagner, la consommation d'eau et le rejet d'eau usée
progressent de jour en jour.

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